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Une nuit en enfer
04:17
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Le bruit sourd des machines
Me fait courber l’échine
Le bruit sourd des racines
Me rend fou
Entre terre et misère
Un pacte avec l’enfer
Une bouteille à la mer
Pas un sou
Au bout de la route
Des regrets, des doutes
Enfoncé dans la soute
Dans un trou
Crabe cru, vin rouillé
Estomac retourné
Corps cabossé, épuisé
Plus de goût
Il reste a s’endormir
Dans le chahut des machines
Les vagues sourdines
Si proches cousines
Mes fièvres marines
Dans le flou
Les belles histoires d’hier
Ne valent plus très chères
Les sirènes et leurs airs
Contrecoup
Un marin qui redoute
Une histoire en déroute
Ces odeurs de mazout
Le dégoût
Corps obscur délaissé
La mort en pointillée
Des cauchemars trop grisés
C’est beaucoup
Il reste à s’endormir
Dans le chahut des machines
Ne pas se souvenir
Dans le chahut des machines
Le bruit sourd des machines
Me fait courber l’échine
Le bruit sourd des racines
Me rend fou
Entre terre et misère
Un pacte avec l’enfer
Une bouteille à la mer
Pas un sou
Il reste a s’endormir
Ne plus se souvenir
Dans le chahut des machines
Des rêves, des îles
Et des désirs
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3. |
Le dernier voyage
05:57
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Le temps venu, la grande faucheuse peut être polie
Il faut savoir admettre, par défaut on sourit
Tant d’amis attendent, tant d’être aimés le savent
Quand on doit tout quitter, une exigence, un droit
Je veux y retourner, pour un bien court séjour
D’une discrétion sans faille, garanti sans retour
Rien d’impossible, pour la dernière libération
J’ai donné pour la votre, pensez demain la mienne
Elle voulait revoir la mer
Juste la voir
Sentir ce vent
Pas faire semblant
Elle voulait fouler sa terre
Pouvoir s’asseoir
Sur ce vieux banc
Même en tremblant
Elle savait qu’une lame ici
L’emporterait
L’amènerait
Auprès de lui
Elle rêvait encore du jour
Le jour d’après
Vivre sans regret
Partir en paix
Toutes les mers du monde
Nous ne sommes jamais prêts, même sur le bord du quai
A chacun ses amarres, à chacun son histoire
Aujourd’hui j’ai la force, c’est le jour ou jamais
Aidez moi s’il vous plait, levez moi, portez moi
Pour ce dernier voyage, marins ayez le courage
Montrez aux grattes papiers, la joie des trépassés
Nous y sommes enfin, ma terre, ma mer, mon île
Je ne serais parti, sans au revoir ni merci
Les causeuses me saluent, je les laisse à l’affût
D’une prochaine rencontre, je pars dans l’autre monde
Je voulais revoir ma mère
Juste la voir
Sans ses tourments
Sans ses calmants
Je voulais poser la pierre
Le regard fier
Comme dans le temps
Même en tremblant
Je sais que les larmes ici
S’envolent au vent
Face aux brisants
Dans l’océan
Je rêve encore de ce jour
Trois jour après
Elle s’en allait
Enfin en paix
Toutes les mères du monde
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4. |
Les temps vont changer
06:40
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5. |
En attendant le chien
00:41
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6. |
La lumière du phare
02:32
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Je cherche une vie, la lumière, une terre
Prendre le vent, un peu de temps, la mer
Fuir la ville, le vent me porte, il file
Une île, un temps m’emporte, une fille
Au loin, j’en oublie, ta misère
Le phare éclaire cette histoire, nos enfers
Combien de jours, combien de fuites
Peur du vide, des fausses routes, d’une nuit
Une ballade le long d’un doute
L’ombre passe, danse et balance
Cette voix, ce visage, tu me tiens
Epuisé, fatigué
Perdu, touché, coulé
Je te vois, tu es là, rejoins moi
Au loin, j’en oublie, ma colère
Le phare me donne l’espoir, de nuit claire
Rien n’est jamais trop tard
Demain, je veux y croire
Et nous irons la voir
Cette lumière
Batterie : Pierre Marolleau
Guitares : Mathias Prime, Thomas Le Corre
Voix : Mathias Prime
Texte : Jean-Paul Margaux
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7. |
Triste galet
04:04
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Musique : Régis Gautier (guitare)
Chant : Yanna Gautier
Texte : famille Gautier
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8. |
La toile de Marie Jean
04:00
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La toile d’Elbeuf
C’est le noir qui doit rester noir,
Le noir impossible,
Le noir qui ne vire pas
Qui ne tire pas sur le bleu, le glaz
Le noir qui ne tire pas sur le rouge, le sang de bœuf
La toile d’Elbeuf
C’est le noir qui doit rester noir
Le noir impossible
Le noir en l’honneur des Sénans,
Des habitants
Le noir pour qu’on n’oublie pas
Ceux qui sont morts pendant l’épidémie de choléra,
Le noir pour qu’on n’oublie pas
Cet hiver noir
1885-86
La toile d’Elbeuf
C’est le noir qui doit rester noir
Le noir impossible
Le noir du souvenir, les croix face à la mer,
Le noir en mémoire des morts,
Le noir quand la bise se fait vent,
Le noir qui défend la devise
Joie aux trépassés
Le mamelon de l’île,
Le noir de l’île de Sein
Le noir de la mort
Le noir de Sein
Le noir qui voit Sein voit sa fin
Le noir qui résiste, qui tient
Le noir qui prend tout, qui lâche rien
Le noir du temps
Le noir impossible,
Le noir pour qu’on n’oublie pas
Batterie : Erwan Cornic
Guitares : Erwan Le Moigne, Mathias Prime, Thomas Le Corre
Chant et texte : Hélène Le Corre
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9. |
Va mab
03:05
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Musique : Mathias Prime (guitare) / Pierre Marolleau (batterie)
Voix et texte : Gilles Kerdreux
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10. |
Ils passent devant moi
05:13
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Batterie : Erwan Cornic
Guitares : Erwan Le Moigne, Mathias Prime, Thomas Le Corre
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11. |
Chibilinen
01:49
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12. |
Armen
08:55
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{{Batterie, accordéon, chant }} : Erwan Cornic
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13. |
Penn ar bed
03:41
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J’étais en r’tard Pour le bateau du soir La peur au ventre J’roulais à 140
A Sainte évette Je gare mon estafette Je me dis chouette Je décharge mes cagettes
Un grand monsieur Me regarde tristement Quinze heures quarante Plus de chargement
Penn ar bed Qu’est-ce qu’on est peinard Penn ar bed Faut pas être en retard
Le lendemain Je reviens décidé Deux heures avant Pas d’emmerdement
Je charge la cam On pèse mes kilogrammes 200 euros Les 200 kilos !
L’hotesse d’accueil me regarde tristement L’bateau est plein Il fallait réservé
Penn ar bed Qu’est-ce qu’on est peinard Penn ar bed Faut pas être revanchard
L’matin suivant J’embarque sur le bateau Enfin sur l’ile Pas d’conflit inutile
Même en suède j’avais pas tant d’emm… A babel oued C’était pas aussi raide
J’rtrouve ma cam Complètement écrasé La y’en a marre Je vais faire un courrier
Penn ar bed Qu’est-ce qu’on est peinard Penn ar bed Il faut être en pétard
Le directeur me répond aussi sec Mon bon monsieur Sachez qu’on vous respecte
La vie sur l’ile est tellement difficile je comprends bien c’est dur pour les iliens
Sachez pourtant nous faisons notre possib Et prochainement Ce sera moins pénib
Penn ar bed Qu’est-ce qu’on est peinard Penn ar bed Faudra passer la barre
Musique : Erwan Le Moigne / Yoann Carquet (guitares)
Chant et texte : Jean Paul Margaux
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14. |
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15. |
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Batterie : Erwan Cornic
Guitares : Erwan Le Moigne, Mathias Prime, Thomas Le Corre
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16. |
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Batterie : Erwan Cornic
Guitares : Erwan Le Moigne, Mathias Prime, Thomas Le Corre
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17. |
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Musique : Erwan Cornic (batterie)
Guitare : Erwan Le Moigne, Mathias Prime, Thomas Le Corre
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18. |
Triste galet (instru)
04:12
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